Comment bien négocier en immobilier ?

Vous avez repéré une bonne affaire immobilière ? Faut-il alors la négocier ou faire une offre au prix pour être certains de ne pas la rater ? Et si vous voulez la négocier, comment vous y prendre ? C’est à ces questions que nous allons répondre dans cet article.

La négociation en immobilier est tout un art.

La négociation est un art en immobilier et comporte une forte dimension psychologique, qui se prépare en amont de votre offre d’achat.

Dès le premier coup de téléphone, vous devez essayer d’obtenir un maximum d’informations sur le bien immobilier mais aussi et surtout sur le vendeur et sa situation personnelle : pourquoi souhaite-il vendre ? A-t-il finit de payer le bien ? Depuis combien de temps vend-il ? Combien de visites réalise-t-il ?

Le fait de mieux connaître la situation personnelle du vendeur vous permettra de savoir ce que veux vraiment le vendeur et d’adapter votre discours et votre offre. Cela vous permet également de voir s’il y a beaucoup de visites et donc une concurrence importante sur le bien, dans quel cas, si le bien est rentable, il est recommandé de ne pas trop, voire pas du tout négocier le bien et de faire une offre au prix afin de le bloquer pour vous.

Une mise en vente depuis trop longtemps (3 mois par exemple) dans une zone tendue comme Paris, peut indiquée un prix trop élevé.

Vous pouvez également regarder la variation du prix du bien immobilier grâce à certains site comme Castorus.

Cyr en pleine visite de notre second projet en marchand de biens.

Utiliser la visite pour récolter un maximum d’informations, une seconde fois !

La visite du bien immobilier ne doit pas être négligée. En effet, elle vous permet de repérer cette fois-ci des informations concernant le bien immobilier : quels sont les travaux à prévoir ? L’emplacement du bien immobilier est il avantageux pour la location courte / longue durée ? Le bien est il proche des commodités permettant une revente rapide en cas de besoin ? Le bien est-il entièrement loué, en partie loué, ou pas du tout loué pour le moment ?

Rien que le fait de parler avec l’agent immobilier lors de la visite vous permettra d’obtenir plus d’informations sur le bien et sur le vendeur.

N’hésitez pas à critiquer le bien en présence de l’agent immobilier en repérant les défauts, mais jamais en présence du vendeur. En effet, il ne faudrait pas le blesser ou le vexer, car comme vous le savez, il y a beaucoup d’émotions lors de la vente d’un bien immobilier, surtout lorsque c’était une résidence principale.

Demandez également les documents liés au bien, tels que le dernier PV d’assemblée générale si le bien est en copropriété, ou encore les diagnostics (les diagnostics DPE notamment, qui pourront vous servir pour négocier le bien).

Enfin, demander les chiffres importants liés au bien : la taxe foncière, les autres charges, le loyer potentiel.

Quelques conseils pour bien négocier en immobilier.

  • Premièrement, que peut-on négocier : le prix du bien, les frais de notaire, les frais d’agence, les travaux, les meubles… presque tout si on s’y prend correctement.
  • Réaliser une étude du marché immobilier de la ville. Analyser à combien se vendent, s’achètent et se louent les biens du même type et à proximité.
  • Ne dites jamais un chiffre en premier, sinon vous risqueriez de vous positionner au-dessus du prix cible du vendeur ! Et oui vous avez bien entendu, le prix cible ne correspond quasiment jamais au prix affiché. Le prix ciblé par le vendeur est en général en dessous du prix affiché, dans lequel il a déjà prévu une marge de négociation avec vous.
  • Essayez de bien présenter le jour de la visite et de donner confiance au vendeur (il faut lui montrer que vous êtes solvable auprès des banques, que vous n’aurez pas de problème pour obtenir votre prêt, qu’il ne perdra pas son temps avec vous).
  • Bien différencier les types d’offres d’achat : prix “acte en main” (frais de notaire et autres frais compris), prix net vendeur (somme réellement perçue par le vendeur), et prix FAI (frais d’agence inclus). Cela dépendra de plusieurs facteurs, par exemple de si vous achetez via une agence immobilière ou directement auprès du vendeur.
  • Evitez de parler de clauses suspensives dès l’offre d’achat, seulement à partir du compromis, pour ne pas effrayer le vendeur et prendre le temps de lui en expliquer la raison.
  • Reconnaître les situations sui sont défavorables pour le vendeur au moment de négocier : succession, bien entièrement payé, divorce, bien atypique.

Nous réservons les meilleures stratégies de négociation aux membres qui suivent nos coachings personnalisés. En effet, il reste 3 stratégies de négociation ultra puissantes et peu connues, qui nous ont permis de gagner 20 000€ en envoyant un simple email, et 60 000€ sur un autre bien lors de l’offre d’achat qui a été acceptée.